Vous habitez en ville et vous avez parfois du mal à respirer ? Vous êtes gêné par l’air respiré ? Vous avez envie de vous investir pour lutter contre la pollution atmosphérique, de plus en plus importante ? Ses impacts sont nombreux et dangereux pour notre santé, et dégradent l’état de la planète. Les polluants présents dans l’air sont en mouvement. Ils agissent aussi sur le sol, l’eau et l’atmosphère. Réduire l’émission des gaz à effet de serre et des particules toxiques en France et dans le monde est une priorité. Dans cet article, découvrez 3 gestes simples à mettre en place pour lutter contre la pollution de l’air. 

Pourquoi l’air est-il pollué ?

L’air que nous respirons est principalement constitué : 

  • De diazote.
  • De dioxygène.
  • D’argon.

Nos activités humaines (les pots d’échappement, les cheminées d’usines, le traitement des déchets…) et certains phénomènes naturels (les rejets de la végétation, des volcans, l’érosion des sols…) sont responsables d’émissions de gaz et de particules qui peuvent polluer l’air :

  • Soit directement. On parle alors de polluants primaires

Par exemple : 

  • Les hydrocarbures légers.
  • Les oxydes d’azote, de soufre ou de carbone.
  • Les composés organiques volatiles.
  • Les métaux…
  • Soit indirectement, par des transformations physiques et chimiques de gaz entre eux qui se forment dans l’air. On parle alors de polluants secondaires

Par exemple : 

  • L’ozone.
  • Le dioxyde d’azote.

Les polluants primaires sont issus de l’industrie, des transports, du chauffage ou encore des incendies comme le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre ou le monoxyde d’azote.

Dans la catégorie des polluants secondaires, on retrouve les polluants primaires transformés par la chaleur, l’humidité comme le dioxyde d’azote, l’ozone ou certaines particules fines. 

Bon à savoir : les conditions climatiques jouent aussi un rôle important dans la pollution de l’air. Elles peuvent contrôler la dispersion ou l’accumulation des polluants. Le vent, la pluie, les anticyclones font varier la quantité de polluants au-dessus de nos têtes.

Quel est l’impact de la pollution de l’air sur la santé ? 

La pollution de l’air a un impact dangereux sur la santé des humains, des végétaux et des animaux. L’Ademe estime que la pollution de l’air est responsable de 48 000 décès chaque année, soit 9 % des décès annuels.

Les risques encourus lorsque nous sommes exposés à la pollution de l’air sont nombreux :

  • Augmentation des pathologies neurologiques, notamment des troubles cognitifs et des maladies neurodégénératives.
  • Complications impactant la maternité et les grossesses (fausses couches, naissances prématurées).
  • Troubles sanguins (coagulation, thromboses, manque d’oxygène).
  • Défaillances cardiaques (insuffisance cardiaque, trouble du rythme cardiaque).
  • Atteintes au système vasculaire.
  • Allergies respiratoires.
  • Perturbation des équilibres hormonaux pouvant entraîner des dérèglements endocriniens.

Nous ne sommes pas tous égaux en termes de risques. Certaines catégories d’individus sont plus vulnérables, comme les femmes enceintes, les seniors et les nourrissons, de même que toutes les personnes malades ou immunodéprimées. Durant les pics de pollution, il est indispensable de se protéger et de rester à l’intérieur.

Quel est l’impact de la pollution atmosphérique sur l’environnement ?

Les gaz et les particules responsables de la pollution atmosphérique se diluent dans l’air et sont susceptibles de produire des effets partout sur la planète, quel que soit le lieu de la source d’émission initiale. 

Les polluants primaires peuvent en effet être déplacés ou transformés sous l’effet des différentes conditions météorologiques comme le vent, la pluie ou la chaleur.

L’émission des polluants dans l’air impacte l’environnement de manière globale à court, moyen et long terme.

  • Les polluants s’infiltrent dans les sols, dans les eaux, et viennent par leur action chimique détruire ou perturber les écosystèmes en place. Les conséquences sont visibles et mesurables dans le cadre de l’élevage et de l’agriculture.
  • La pollution de l’air provoque une corrosion des roches, des matériaux et des bâtiments
  • Les gaz à effet de serre émis par les polluants rejoignent l’atmosphère et renforcent le phénomène de réchauffement climatique.

Comment améliorer la qualité de l’air ?

Un plan d’actions est devenu nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et donc la pollution atmosphérique. De multiples gestes écologiques peuvent être facilement adoptés pour réduire la pollution et améliorer la qualité de notre air. 

1. Utiliser des transports verts

Limiter l’usage des voitures et des véhicules personnels permet de réduire significativement l’émission de particules fines et de dioxyde d’azote. 

Sur les faibles distances, utilisez les modes de transports verts comme la marche, la trottinette ou le vélo

Pour vous déplacer plus loin, recourez lorsque c’est possible aux transports en commun ou au covoiturage. 

Si vous avez besoin de souvent vous déplacer, acquérir un véhicule électrique peut s’avérer une bonne idée. Des aides gouvernementales ont été mises en place au niveau national pour encourager les particuliers à s’équiper de véhicules moins polluants.

2. Moins chauffer

Le chauffage est une source importante de pollution directe ou indirecte. 

Aussi, réduire sa consommation de chauffage peut aider à améliorer la pollution de l’air

Un geste simple et efficace consiste à diminuer la température d’un degré dans votre logement. Mais aussi d’éviter de chauffer des pièces vides. 

Si vous en avez la possibilité, équiper votre logement d’un système plus performant reste la solution la plus efficace pour moins polluer tout en réalisant des économies budgétaires intéressantes. 

L’isolation de votre logement est aussi très importante pour réduire votre consommation énergétique, de même qu’un entretien régulier de votre système de chauffage et des conduits d’évacuation.

3. Ne plus acheter de produits polluants

De nombreux produits de consommation courante sont polluants et nocifs pour l’environnement alors que leur utilisation n’est ni impérative ni nécessaire. 

C’est notamment le cas des produits de nettoyage, insecticides, bombes désodorisantes, aérosols, cosmétiques, solvants, pesticides, etc.  

La plupart du temps, il existe des alternatives naturelles à l’utilisation de ce type de produits. Renseignez-vous auprès des groupes zéro déchet qui ont l’habitude de réaliser à partir d’ingrédients simples des nettoyants, des désherbants, des répulsifs et cosmétiques maisons 100% non polluants (V. nos astuces zéro déchet).

Conclusion

La pollution de l’air comme la protection de l’environnement est l’affaire de tous. Des gestes simples peuvent réduire les émissions de polluants atmosphériques. 

Agir pour la réduction des émissions de gaz et de particules fines est devenu une urgence :

  • Du fait de nos activités, la qualité de l’air se dégrade chaque année et devient particulièrement dangereuse lors des épisodes de pics de pollution.
  • Avec quelques mesures simples comme limiter ses déplacements polluants, moins chauffer son intérieur et ne plus acheter certains produits, la qualité de l’air pourrait être améliorée.

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Crédit : Freepik